Premier achat immobilier, les erreurs à éviter en Belgique

Étape importante, l’achat d’un logement vous engage à vie et un acheteur averti en vaut mieux que deux qui ne sauront pas à éviter certains pièges.

Pour vous guider durant votre premier achat immobilier en Belgique, voici un rappel des erreurs à éviter pour garantir une transaction rentable.

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Erreur n° 1 : trop se concentrer sur les m² et oublier de bien vérifier la superficie

Sur le marché immobilier belge, aucun mesurage légal n’a encore été mis en place. Lors de vos visites dans les maisons à vendre, prenez l’habitude d’apporter votre mètre, car vous serez surpris de voir qu’il y aura une certaine différence entre la surface annoncée par les propriétaires, et les mètres carrés que vous aurez calculés vous-même.

Qui plus est, vous devez faire la différence entre la surface brute et la surface nette. En effet, la surface brute comprend 50 % de l’épaisseur des murs, et les professionnels ne se sont pas encore mis d’accord sur les parties localisées sous un pan coupé, notamment les chambres mansardées qui ne sont pas comptées en m2, car la hauteur sous plafond ne dépasse pas 1m80.

Ainsi, nombreux sont les propriétaires qui les comptent pour moitié de m², et d’autres qui ne font aucune déduction. Mais dans tous les cas, sachez qu’il y a toujours 15 % de différence entre la réalité et les mesures annoncées. Comme nous l’explique Patrick Balcaen, il est parfois judicieux de faire appel à un (contre)expert pour être sur de réaliser un bon achat immobilier.

Erreur n° 2 : ne pas considérer les comptes rendus de copropriété.

Lorsque vous décidez d’acheter un appartement, vous entrez obligatoirement au sein d’une copropriété, une situation qui concerne aujourd’hui plus de 3,5 millions de Belges.

Ainsi, lorsque vous vous renseignez sur l’appartement, prenez la peine d’en faire de même pour tout l’immeuble et vos futurs voisins. Ainsi, demandez à avoir des copies des trois derniers procès-verbaux de l’assemblée générale des copropriétaires pour vous informer sur ce qui se passe dans l’immeuble : la qualité de la relation entre les occupants des lieux, les travaux prévus, les soucis d’infiltration, etc.

Cela vous permettra de connaitre à l’avance les travaux à vos charges une fois que vous aurez signé l’acte de vente, et réduire ainsi les risques de surprises.immobilier-vert

Erreur n° 3 : ne pas prendre en compte « l’effet TVA »

Depuis janvier 2011, le taux de TVA a été réduit à 6 % au lieu de 21 % sur la première tranche de 50 000 euros de la facture d’achat d’une nouvelle construction.

En parallèle, la Belgique applique désormais la règle européenne qui consiste à appliquer la TVA à la fois sur les briques et le terrain. Qui plus est, les abattements régionaux concernant les droits d’enregistrement sur l’achat du terrain ne sont plus appliqués.

Cependant, cette pratique européenne n’est valide que si la vente du bien et du terrain est réalisée en même temps par une seule personne juridique qui vend le terrain et la construction neuve.capeb08promotion

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